Verbete organizado
por:

Luísa Cristina dos Santos

 



Georgina Mongruel

 

Textos:

 

                                À FON - FON

 

Klaxon Gaulois, comme un furet, parcourt les routes

D’Europe. Fon-Fon Brésil organise ses joutes

Au Nouveau Monde, et, pour échanger leur critique,

Ils fixent rendez-voux, au bord de l’Atlantique!

 

Grâce au progrès moderne, il devient puéril

De faire le voyage à travers l’Oceán !

Chacun de son rivage, et à l’aise céans,

Ils se font confidence par le: TÉLÉ SANS FIL . . .

 

Klaxons Français, comme Fon-Fon Brésiliens,

Courent éperdument chacun sur leurs chemins,

Semant ou recueillant la Nouvelle au passage,

Por ilustrer, alors, mainte brillantte page:

 

Arts? Politique? Mode? – Il leur faut des tuyaux,

Sur les faits, qu’ils soient tristes, gais, affreux, ou beaux,

Pour vous mettre au courant du jour, pour vous distraire,

Ami Lecteur, car, ils aiment surtout vous plaire!

 

Toujours kodak au poing, et stylo sous la main,

Ils écrivent l’histoire, et fixent le dessin,

Sans perdre occasion de vous les fonfonner,

Comme l’ami klaxon sans cesse à klaxonner.

 

                               ( em “Sous le charme”)

 

Le Temps

 

Le Temps passe, immuable, . . . avance, avance, avance! . . .

L’HOMME est en son pouvoir dans l’Oeuvre qu’il dirige!

S’il devient CRÉATEUR, – s’il atteint ce prodige,

Il doit cette merveille à un don –: La Constance.

 

L’Effort uni au Temps, sont toute une Puissance.

L’Audace Créatrice ajoutant son prestige,

A ce qu’elle renverse, comme à ce qu’elle érige,

Est Miracle du Temps; il en filtre l’essence!

 

L’Echec est trop souvent l’oeuvre du Temps perdu,

Qu’on a laissé passer avec indifférence,

Comme un Fleuve sans digue, sur jachère épandu!

 

Contre l’Oeuvre du Temps, ÈVE cherche défense!

La SOUFFRANCE a vers lui tout son Étre tendu!

La JUSTICE l’acclame, sa dernière Espérance!

 

                               ( em  “La dernière chevauchée!” )

   

Dernier vol de condor!

 

                                                                       À Curitiba Centenaire

 

La  “Serra” est gravie. – Les abîmes franchis

L’Homme trouve la plaine! . . . – D’Eau pure rafraîchi,

Nourri des fruits du “Pin”, ses tentes son dressées:

Il se repose là des longues randonnées!

 

Du “Pandit” en extase, la naissante “Taba”

Reçoit mystiquement son nom: “Curitiba”!

Et, Fille du miracle, . . . de cabane a maison,

La voilà Capitale au glorieux blason!

 

Bientôt, vainquant la “Serre”, une oeuvre féerique

La lie d’un seul trait à la mer Atlantique:

Pardessus caractes, . . . Ponts lancés dans le vide!

Les dieux, dans ce travail, l’eurent sous leur égide!

 

. . . Et vous aviez déjà beaucoup grandi, MADAME,

Quand, arrivés de France, à la côte abordâmes! . . .

. . . Et puis – trente ans passèrent! – Le temps vite s’écoule

Mes Fils mêles aux tiens, grandirent dans la foule!

 

Inscrits par le Destin sur une même page,

Mais nous ne faisons plus du tout meme voyage!

Grandissante et prospère, tu viens de prendre essor:

Je plane sur la vie, . . . dernier vol de condor!

 

Pour TOI  l’heure a sonné des plus belles conquêtes!

Bien des projets s’éveillent à l’écho de tes Fêtes!

Ton Poète Gaulois en t’en rendant hommage,

Sur la Route qui monte, te salue au passage!

 

                               ( em “Avril éternel renouveau” )

   

 

Quelle école ?

 

Tout d’abord la Critique recherche, se demande:

À quelle École appartiennent ces vers?

 

Les miens? – à nulle École! Le caprice y commande, –

Abuse des licences, – dans des styles divers! –

Dans son culte à l’IDÉE, qui tout partout s’affiche,

Désobéit aux Lois dures de l’Émistiche!

 

Ma verve est espiègle et s’amuse

A sauter gaîment la Barrière,

Qui lui défend, avec la Muse,

De faire École Buissonnière!

 

Elle glane ses fantaisies

Dans tous les champs, qu’